dimanche 2 avril 2006

Quelques données insolites sur ma partie...

Quelques données insolites sur ma partie...

Sur la durée pharaonique de ce jeu, j'ai consacré plus de 147 heures aux courses d'endurance.

J'ai fait 15 courses sur 16 en A-Spec, car à cause de problèmes internes à notre famille, j'ai dû "faire" les 8h de Montegi en B-Spec...

Parmi ces 16 courses, il y avait trois courses "aux deux tours d'horloge", à savoir les 24H du Mans, les 24H du Mans II (sans les chicanes), et les 24H du Nürbürgring Nordschleife. Pour des raisons techniques (Mauvais entourage, coéquipiers potentiels chargés de travail scolaire, le fait d’être un être humain « normal »), j’ai du les faire sur une base temps de 2x12h. Cela s’est très bien passé, mais 12h, ça reste énorme, sur la durée de chaque course, je n’ai fait que 5 ou 6h en pleine forme, et j’estime avoir cumulé dans les 24H du Mans II cinq minutes de sommeil.

D'ailleurs je me suis renseigné, 24h non-stop, on approche des durées mortelles ...

Des astuces existent pour lutter contre le sommeil (pas vraiment contre la fatigue). Ayant par nature trop de sommeil de retard, j’ai appris après coup qu’un programme de siestes ou sommeils préparatoires est inutile. Mais qu’à cela ne tienne, j’avais des programmes des préparations de nuits blanches ou de demi nuits blanches, qui consistait à boire des préparations caféinées, théinées et énergétiques à des heures précises avant et pendant la soirée.

Contre toute attentes, la course qui fut pour moi la plus éprouvante fut de loin la course d’ouverture des 1000 miles, sur leNürbürgring Nordschleife.

Lors de l’arrivée d’un nouveau camarade de classe, qui s’annonçait être un bon adversaire potentiel, je me suis lancé avec lui dans la course au pourcentage. Cela tombait en novembre, mois durant lequel j’ai passé plus de temps sur GT4 qu’à dormir. Mon camarade, n’ayant pas recommencé sa partie, avait beaucoup d’avance, et j’ai décidé de faire les 1000 miles sur un seul week-end (soit 16h sur une soixantaine). Le vendredi soir, après une semaine chargée comme d’habitude de soirées GT4, j’ai fait cette course de 22h30 à plus de 3h du matin.

La course fait 25 tours, j’avais une Skyline 2000 GT-B année 67 (125ch), un tour de circuit prenait environ 10 minutes.

Mon état de fatigue plus critique que je n’aurais pu l’imaginer, confronté à une obsession sans faille de voir la ligne d’arrivée, m’ont poussé au-delà de mes limites. Après avoir lutté contre le sommeil (qui me faisait dormir sur la fin jusqu’à 30 secondes par tour !), je roulais dans un état second, agité de soubresauts, et sujet à diverses hallucinations. Par exemple, je voyais des silhouettes fines et sombres (comme de grands arbres tels les pins et les acacias) plantés en plein milieu de la route.

J'ai constaté que le score théorique de 112900 points (200 point par course + les 34 missions de pilotage) est strictement impossible : en effet, pour preuve la course "Subaru 360" (réservée exclusivement aux 360), où les toutes première Subaru s'affrontent sur le Tsukuba Circuit. Je m'y suis pointé avec 200 kilo de lest (sur un véhicule de 16ch et 385 kg, c'était gonflé de ma part !). Malgré tout, j'ai remporté la course, pour le ridicule score de 94 points.

Le véritable score maximal se situe près de 100 points, il faut pour cela se présenter avec une 360 qui doit être vidangée (Comme on ne peut obtenir que des Subaru 360 neuve, il faut faire plus de 5000 kilomètres avec, en sachant que sa vitesse max est de 96km/h)


-Le podium des plus gros gâchis :

1-Championnat des 1000 miles : abandon de la quatrième manche sur le circuit de la Sarthe après 1h15 de course.

2-Championnat de Formule GT : abandon de la manche du circuit de la Sarthe après 45 minutes de jeu.

3-4h d’endurance en roadster : abandon de la course après 40 minutes de jeu.

Ce sont des courses que se sont avérés trop serrées (recherche de la difficulté et des points A-Spec oblige), et durant lesquelles j’ai fini par craquer.

Sans oublier une soirée de gâchis. Avec un ami, on a tenté de faire une nuit blanche de course d’endurance, mais j’étais pris de cours, je n’avais pas encore trouvé les véhicules aux meilleurs scores A-Spec.

Bon, on peut ajouter les trois premières heures des 8h de Montegi que l’on fait bêtement perdre….

-Il m’est arrivé très souvent de faire deux fois le même temps au tour dans plusieurs course d’endurance, en même temps la probabilité allait jusqu’à une chance sur deux dans les 9h de Tsukuba !
De même, dans la course d’endurance en roadster, j’ai fait le même temps que le second dans un intermédiaire.
Amateur de chiffre, j’ai noté qu’au dernier passage avant la fin de la première heure de cette même course, au 59ème tour, j’ai fait 1’10.000 . C’est le seul chrono insolite que j’ai pu retenir (en même temps c’est le plus récent), mais j’en ai fait plusieurs à chaque course d’endurance.

Dans GT4, ça peut aller très vite !!! J’ai fait près de 10% de la distance à plus de 100m par seconde (360 km/h !!), cela comprend majoritairement mes 700 passages dans la ligne droite des Hunaudières du Mans, dont 402 sans les chicane, lors des course des 24h du Mans. J’avalais dont les Hunaudières en une minute, et parcourais 1 km en 10 secondes.

99% des courses se font à au moins 120km/h de moyenne, soit le kilomètre parcouru en 30 seconde. Le maximum bien entendu est de 220 km/h de moyenne dans les 24H du Mans et le championnat de Formule GT. Quoique j’en oublie la course « Like The Wind », ou des bolide d’un rapport poids/puissance inférieur à 1 se tirent la bourre à plus de 400km/h de moyenne…

-24h, c’est long. La bande-son originale fait 36 titres, j’en ai rajouté 9. Toujours est-il que, durant ces courses, j’ai écouté plus de 360 chanson (8 fois la même), malgré la durée phénoménal de ma bande-son (3h08min de musique !!!).


En tout et pour tout, j’ai du entendre plus de cent fois chaque chanson. Honte à moi, je ne connais les paroles de moins d’une dizaine d’entre elles (7 par cœur texto) parmi les 35 non instrumentales.

-Petit secret de Polichinelle maintenant, ma véritable progression dans GT4 était de 166,7%. En effet, j’ai commencé une première partie pendant les dernières vacances de Pâques. Au 3 août dernier, j’ai décidé d’en reprendre une nouvelle entièrement consacrée au Driving Force Pro que je venais d’acheter.

Que faisais-je lors du passage de la nouvelle année ? Je participais au Grand Prix de Monaco ! Je me suis arrangé pour que la mi-course se situe au passage de la nouvelle année. J’ai enregistré la course, les 12 coups sonnaient lorsque je m’amusais à freiner au frein à main de manière intempestive.

Comme touts les joueurs qui ont fini le jeu de manière décente, j’ai gagné une « paire de Nike » (d’une puissance totale de 518 chevaux, s’il vous plait !).


Mes prochains défis :

-Améliorer mon total de points A-Spec

-Obtenir au moins 700 véhicules du jeu (soit 300 nouveau modèles).

-Obtenir tous les véhicules du jeu ? (èPermis S en Or, …)

Non non non, ce n'est pas une blague !....

271 jours après avoir entamé ma partie, au bout de l'équivalent d'un bon mois de jeu non-stop, j'en arrive au pourcentage suprême dans ce qui est l'un des plus gros monstres vidéoludiques créés à ce jour.

Il m'a fallu l'équivalent des centaines d'heures de jeu pour remporter les 522 courses, arriver en tête des 33 championnats et réussir les 34 missions de pilotage.
Mon véritable challenge dans cette course aux 100% fut la course aux points A-Spec : j'en ai obtenu 62157, soit environ 55% du maximum théorique. J'ai donc obtenu en moyenne 119 points par course, c'est énorme !!! Et je compte m'améliorer ! Je vais reprendre quelques courses...

Je dois remercier les deux « intelligences naturelles » qui ont participées à ma progression. Déjà, mon meilleur ami, qui a commencé avec moi la première course des 24H du Mans, qui a effectué trois relais de 45 minutes (soit plus de 600km, et 1.9% de la distance du jeu, 0,017% du jeu).

(Petit rappel, toutes les courses, quelques soit leur longueur et leur durée, sont comptés environ 0.17%, que ce soit la course sur le circuit débutant dans la Sunday Cup (1440m) ou les 24H du Mans (environ 3500 km).
Il y a aussi mon voisin, qui à force de pression a obtenu le droit de faire un tour de course pendant les 9h de Tsukuba. Il a participé malgré lui à l’achèvement de ce jeu monstre, avec un peu moins d’un millième de la distance du jeu (500 millionièmes du pourcentage du jeu), et . S’il avait doublé son « exploit », il m’aurait augmenté la distance du jeu de 2%, car il m’aurait fait perdre mes chances de gagner cette course, dont j’avais fait les 6 premières heures.